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Livre - Page 6

  • Inès ou la joie : la suite de la guerre d'Espagne

     

    Je suis depuis longtemps fasciné par la guerre d'Espagne. Quand j'étais petit, mon grand-père maternel, ancien député socialiste du Front Populaire, racontait son désarroi devant la politique de non-intervention de ses camarades du gouvernement ; ma grand-mère qui avait quelques origines espagnoles parlait, dans les années cinquante de la façon dont étaient traités les réfugiés espagnols.

    Jusqu'à la mort de Franco, il n'était pas question pour moi d'aller au-delà des Pyrénées. Parfois, je regrettais que mon père et donc moi soient nés trop tard pour rejoindre les Brigades Internationales !

    Plus tard, à partir de 1988, je suis allé souvent en Espagne, surtout en voilier sur la côte nord et, chaque année ou presque, je constatais, au vu de l'évolution des mœurs, de la beauté renaissante des jeunes femmes, de la "movida", qu'en définitive, les franquistes avaient gagné mais ensuite perdu la guerre dans le long terme.

    Lors de mon premier voyage, j'ai dévoré le livre "La guerre d'Espagne" de Hugh Thomas et, bien sûr, "Pour qui sonne le glas" d'Hemingway, "L'Espoir" de Malraux etc. J'ai vu "Land and Freedom" de Ken Loach où les rôles respectifs de l'URSS et du PCF (malgré l'armement maritime France Navigation) ne sont pas toujours à leurs honneurs.

    inès.jpg

     

    Et je viens de découvrir une suite : "Inès ou la joie" d'Almuneda Grandes qui s'inspire d'un fait réel que j'ignorais. "Inès ou la joie" raconte l'histoire de l'invasion du val d'Aran, une opération militaire méconnue de la grande majorité des Espagnols qui a eu lieu entre le 19 et le 24 octobre 1944. À partir de cela, ce gros roman de plus de 700 pages évoque des histoires d'amour et des histoires de luttes internes au sein du Parti Communiste Espagnol en exil. Je n'en dis pas plus mais c'est passionnant et, sans doute, bien écrit et bien traduit mais, n'étant pas vraiment hispanisant, cet avis reste à valider par celles ou ceux qui le liront dans le texte original.

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    Je profite du sujet pour rappeler un excellent livre plus court du regretté Manuel Vazquez Montalban : "moi Franco" dans lequel on lui demande d'être le "négre" de Franco pour ses mémoires. Dans les parties en caractères droits c'est Franco qui s'exprime et dans les parties en italiques le "négre" critique le dictateur. C'est excellent. Bonnes lectures !

  • Classes préparatoires

    41Ibo3KyzKL._SL500_AA300_.jpgJ'ai lu ce roman avec intérêt, il raconte la vie dans une classe de Mathématiques Supérieures au Lycée Louis le Grand, sans doute à la fin des années 1990.

    Globalement le livre présente plutôt cette période comme une sorte de "galère" comme c'est l'usage, malgré quelques moments agréables avec les mathématiques mais aussi les filles qui étaient principalement en Lettres Supérieures.

    C'est bien écrit et agréable à lire.

    Mon intérêt pour ce roman a été d'autant plus grand que j'ai moi-même fréquenté les classes préparatoires scientifiques de Louis le Grand mais dans les années 1960 !

    Il y a des choses qui ont changé depuis mon expérience et des constantes que j'ai retrouvées.

    Finalement, j'ai décidé de témoigner et de montrer que, pour ce me concerne, ce n'était pas une "galère", au contraire.

    Mais mon témoignage est trop long pour figurer sur un blog. Il est accessible à l'adresse suivante :

    https://dl.dropboxusercontent.com/u/55060214/Trois%20ans%20de%20bonheur%20VF.pdf

    Comme il fait 28 pages, je conseille de l'imprimer pour le lire.

    Bonnes lectures !

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  • La Maladie de Sziniarsky

     

    Sziniarsky.jpgJe fais partie d’une association sympathique, «Marseille Autrement»1, qui propose des visites, des randonnées et diverses activités culturelles, touristiques et amicales.

    Récemment, il y avait un « gouter » chez un écrivain ami (Alain Seyfried) qui proposait de parler de son dernier livre autoédité (La Maladie de Sziniarsky) et aussi, plus généralement, de la genèse d’un ouvrage et des relations avec les éditeurs et leurs métiers. Il faut savoir par exemple que seulement 0,5% des manuscrits sont retenus !

    Bref, je m’étais inscrit pour le premier « gouter » mais c’était complet et la maison d’Alain, magnifiquement située dans le quartier du Roucas Blanc, est petite. Je me suis donc inscrit pour le second « gouter », environ deux semaines plus tard. Entre temps, j’ai trouvé commandé et reçu le livre sur Amazon (que les libraires me le pardonnent !). Je l’ai lu quasiment d’un trait, c’est un pseudo « thriller », ainsi je n’en dévoilerais pas plus mais c’est agréable à lire et je le recommande.

    Au second « gouter », j’ai du me taire pour ne pas dévoiler l’intrigue mais j’ai apprécié l’exposé d’Alain sur les sujets prévus et j’ai appris des choses.

    Quelques livres plus anciens d’Alain ont été édités et le prochain le sera aussi.

    Bonne lecture et soyez vigilants sur le net ou dans les librairies sur le nom de l’écrivain !