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Film

  • Film : Un linceul n'a pas de poches

    J'ai vu, un peu par hasard, en "replay", un film de Jean-Pierre Mocky sorti en 1974.

    J'aime bien Mocky qui fait, souvent avec bonheur, de la provocation.

    C'est un "polar politique" (*) qui met en scène la corruption dans le monde politique, les "affaires", les ententes entre les partis politiques de tous bords y compris le PCF, le pouvoir de la presse et les radios  aux ordres.

    Mocky ne fait pas dans la dentelle !

    C'est Jean-Pierre Mocky qui tient le rôle principal et la distribution est riche en acteurs célèbres : Jean-Pierre Marielle, Jean Carmet, Michel Constantin, Michel Serrault, Sylvie Kristel, Michel Galabru, Daniel Gélin, Francis Blanche, etc.

    J'ai donc regardé ce film d'il y a plus de quarante ans avec mon regard de 2018. Compte tenu de la situation politique récente et en cours (…, Sarkozy, Hollande, Macron), je l'ai trouvé finalement tout à fait d'actualité (malgré l'absence de portables).

    Je conseille donc de le voir (ou de le revoir – mais le film n'a pas eu grand succès en 1974).

    Il est disponible en location "streaming", notamment sur le site francetv :

    https://www.france.tv/films/

    https://www.france.tv/films/thriller-policier/3459-un-linceul-n-a-pas-de-poches.html

     

    Bon spectacle !

    (*) adapté du polar américain "No pocket in a Shroud" - Horace McCoy 1937

     

  • ARTE : L'évasion de Baruch

    En général je n'aime pas beaucoup les films muets mais celui-ci est exceptionnel.

    Il est disponible jusqu'au 25 février sur le lien suivant :

    https://www.arte.tv/fr/videos/069040-000-A/l-evasion-de-baruch/

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  • John Le Carré : Le tunnel aux pigeons - Histoires de ma vie.

    JLC2.jpegJe viens de terminer ce dernier livre publié de John le Carré et j’y ai pris beaucoup de plaisir et aussi y ait trouvé quelques surprises. Par conséquent je le recommande vivement.

    John le Carré (Davis Cornwell - son vrai nom) est né en 1931 d’un père escroc et d’une mère qui l’a abandonné à cinq ans pour ne le reconnaître qu’à ses vingt-et-un ans. Et c’est donc un miracle s’il a pu rejoindre Cambridge avec des fonds d’origines douteuses de son père Ronnie, et bénéficier ainsi de « l’ascenseur social ».

    Dans les années 50/60, il a fait partie des Services Secrets britanniques (MI5 & MI6) sous-couvert d’un emploi diplomatique.

    Puis il a continué à écrire des romans d’espionnage (il en avait déjà écrit un en étant encore en service). Son œuvre est à l'opposé de la mythologie de l'espion à la James Bond : ses héros sont bien plus complexes et beaucoup plus discrets.*

    J’avais lu quelques uns de ses romans du temps de la guerre froide et j’avais aimé.

    Mais en fait, c’est après la chute du mur de Berlin que je l’ai redécouvert.

    Il s’est remarquablement reconverti dans des ouvrages dans lesquels il critique vigoureusement notre société occidentale. Je me suis mis à les guetter lors de leurs sorties.

    Ainsi, dans « La constance du jardinier », il montre l’horreur des essais thérapeutiques fait par les grands laboratoires pharmaceutiques en Afrique Noire.


    * Sources principales : Wikipedia

    J’ai découvert un homme de gauche !

    Et je le retrouve dans son dernier livre !

    Remarque préalable : si vous n’avez encore jamais lu d’œuvres de John le Carré, vous prendrez moins de plaisir à lire ses histoires. Il est encore possible de « piocher » dans ses livres antérieurs !

    Dans le titre du livre « Le tunnel aux pigeons - Histoires de ma vie », ce qui compte c’est le pluriel en « s » des histoires. En effet, ce ne sont pas les mémoires de David Cornwell comme je le croyais mais des « histoires » certaines récentes.

    Je croyais que John le Carré était un vieux monsieur de quatre-vingt-cinq ans qui écrivait calmement dans sa maison de la Cornouaille britannique : j’avais tort !

    En lisant ses « histoires », je me suis aperçu que, pour chaque sujet nouveau,David Cornelll se rends sur place malgré son âge(en Palestine, Israël, Kenya, Congo, Panama, URSS - près de sa fin,etc.…) Il recrute des « guides », il rencontre des personnalités et/ou des témoins. C’est ce travail de documentation qui permet de créer des romans plausibles.

    Cela donne un livre très agréable à lire : la plupart des « histoires » (chapitres) font en moyenne huit pages. Ce n’est qu’à la fin que l’on peut parler de « mémoires » quand il évoque son père Ronnie et sa mère  (Olive alias Wiggly).