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Mathématiques

  • LES CHIFFRES ? MÊME PAS PEUR !

    StellaB.jpgJ'ai lu ce petit livre d'un seul trait ! Il ne s'adresse pas principalement à des gens comme moi qui s'intéressent aux mathématiques. Il s'adresse aux parents, aux professeurs des écoles, aux professeurs des collèges et des lycées. Il interpelle les personnes et/ou les commissions chargées de l'élaboration des programmes scolaires. Il met en cause les auteurs des manuels scolaires qui, comme elle, sont des professeurs de mathématiques. Il s'adresse aussi et surtout à tous les citoyens concernés par l'avenir.

    Point n'est besoin de se penser "littéraire" ou "scientifique" [1] pour ouvrir l'ouvrage : le plus "dur" abordé est la table de multiplication !

    Stella Baruk constate un paradoxe :

    • L'école mathématique française "académique" est une des meilleure du monde en termes de médailles Fields, sans doute la meilleure rapportée à sa population. Petit bémol, il y a quelques personnes issues de l'immigration parmi les lauréats [2], comme quoi l'immigration a du bon, contrairement à une idéologie, hélas, montante dans notre pays.
    • L'école mathématique française "de base" est à l'inverse dans un état alarmant. Au plan international, PISA 2012 [3]  estime que presqu'un quart des élèves de 15 ans en France ont un niveau très bas en mathématiques, et que cette proportion a augmenté depuis 2003. L'OCDE pour sa part classe la France au 18° rang sur 34 pays.

    Si l'illettrisme concerne 7% de la population en France (environ 2,5 millions de personnes), l'innumérisme [4] concernerait une personne sur deux et constitue un véritable handicap social et professionnel.

    Stella Baruk donne de nombreux exemples dans le livre et propose une méthode pour redresser positivement cette situation. Pour en savoir un peu plus, cliquez sur : + Lire la suite

     

    [1] N.B. : Pour ma part, je considère ces notions totalement dénuées de sens !

    [2] Alexandre Grothendieck, Wendelin Werner, Arthur Ávila, Baó Chân Ngô, ….

    [3] PISA : Program for International Student Assesement, évaluations des acquis des élèves en fin d'obligations scolaires (environ 15 ans).

    [4] Néologisme issu de l'anglais innumeracy : déficit dans l'accès aux chiffres et donc aux nombres

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  • Mathématiques "modernes"

    Ami(e)s lecteurs & lectrices !

    Selon vos âges, vous êtes passés avant, pendant ou après la période au cours de laquelle on enseignait les mathématiques prétendues "modernes" (alors qu'elles avaient déjà  environ cent ans). En gros, la "réforme" a sévi de 1970 à 1980.

    Je suis passé juste avant mais j'y ai gouté car en seconde et en première (1959-1961) j'avais un professeur de mathématiques remarquable qui, au-delà du programme, a su nous initier en connaissance de cause à ces choses là. J'y ai pris un plaisir extrême.

    En classe de mathématiques élémentaires tout cela a été mis sous le boisseau au profit du programme, des coniques, de rudiments d'arithmétique et de la cosmographie.

    Après, en classes préparatoires, ces mathématiques "modernes" nous étaient enseignées par des agrégés (normaliens ?) qui savaient le faire et j'ai retrouvé ces plaisirs extrêmes. Mais j'étais un privilégié comme mes camarades de classe.

    Car plus tard, la réforme, d'inspiration bourbakiste mais  mal préparée, en particulier pour ce qui concernait la formation des enseignants, a été un désastre et presque une génération a été perdue pour les mathématiques.

    Les mathématiques modernes stricto sensu furent abandonnées par la plupart des enseignants durant les années 1980. (source Wikipedia)

    J'ai lu récemment le "Hors Série" du magazine "Tangente" consacré à "La Droite". On y lit la définition de la droite en quatrième (14 ans environ) selon les directives du Ministère.

    Pour y accéder cliquez sur "+Lire la suite".

     

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