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Un livre qui n'est pas destiné principalement aux enfants !

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Je viens de terminer "Les voyages de Gulliver" de Jonathan Swift, écrivain Irlandais (sous domination anglaise) né en 1667 et mort en 1745.

Comme beaucoup, j'avais le vague souvenir du voyage à Lilliput qui a été repris dans des livres pour enfants et dans des films pour enfants. Au cours de ma lecture, je me suis aperçu qu'en fait, sous le prétexte de découvertes d'autres civilisations imaginaires, Swift exerce sa critique à propos des sociétés européennes de son temps et que, sous bien des aspects, ce qu'il décrit est encore pertinent pour notre XXI° siècle.

Le livre a été écrit en 1721, c'est du fantastique, c'est de la science fiction mais c'est une réflexion qui préfigure nos "Lumières" et cela dès le premier voyage chez les Lilliputiens. Mais c'est dans le quatrième voyage, dans un pays où les dominants sont les chevaux (les Houyhnhnms) alors que les hommes (les Yahoos) ne sont que des animaux sans langage, qu'il nous livre ses critiques les plus vives, par exemple sur les méfaits de la colonisation.

Commentaires

  • Également adhérent à Marseille autrement, je profite de la veille qu'effectue notre association sur des conférences et visites organisées pertinentes : CNRS, découvertes et interprétations en archéologie, faits historiques, savoir-faire artisanal et même engagements d'élus au pouvoir ; mais j'ai renoncé à aller écouter les élucubrations sur la maladie de Sziniarsky. J'ai trop de lacunes de connaissances à remplir et je suis trop sceptique pour prendre du temps pour l'imaginaire. Pour la découverte facile de certains domaines scientifiques, de mœurs juridiques ou politiques américaines et de leurs risques de dérives, je recommande les thrillers de Michael CRICHTON, hélas décédé en 2008, et qui comportent jusqu'à des dizaines de pages de références bibliographies d'ouvrages scientifiques à la base de ses romans.

  • Complément de Bertrand : désolé d'avoir rédiger ce commentaire au mauvais endroit : je l'ai recopié à la bonne place derrière l'article sur la maladie de Sziniarsky ; mais je n'arrive pas à l'effacer d'ici.
    Je compte sur Patrice pour le faire.

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